Argile (voir Terre)
Composant de la terre structuré en feuillets et de dimension inférieure à 0,002 mm qui confère au matériau ses propriétés de cohésion et de plasticité. Élément le plus fin des granulats contenus dans la terre.
Les termes de la construction performante ne vous sont pas encore familiers ? Découvrez ce lexique non exhaustif.
Composant de la terre structuré en feuillets et de dimension inférieure à 0,002 mm qui confère au matériau ses propriétés de cohésion et de plasticité. Élément le plus fin des granulats contenus dans la terre.
Certifie l’aptitude d’un produit à l'usage pour des ouvrages réalisés avec des procédés innovants, donc normalement non couvert par une norme ou un DTU.
Capacité à absorber le surplus de vapeur d’eau quand l’air est trop humide et à le restituer lorsque l'air s’assèche.
Grandeur physique qui caractérise la capacité d’un matériau à stocker la chaleur. La capacité thermique s’exprime en J/K.
Caractéristique thermique d'un matériau correspondant à la quantité de chaleur nécessaire pour augmenter d'un degré la température d'un gramme de ce matériau. La chaleur spécifique, symbole C, s'exprime en J/kg.K.
Phénomène physique résultant des effets de la tension superficielle à l'interface air-liquide au contact d'une paroi et conduisant a ̀ l'ascension capillaire. On parle de « remontées d'humidité par capillarité ».
Grandeur physique qui caractérise l’aptitude d’un corps à conduire la chaleur. Symbolisée généralement par le coefficient ʎ, elle s’exprime en watt par mètre-kelvin, ʎ=W/m.K.
C'est la transformation inverse de la sorption (nommée aussi adsorption ou absorption), par laquelle les molécules d'eau absorbées quittent le matériau.
Propriété de transmettre plus ou moins rapidement une variation de température. Physiquement, la diffusivité thermique exprime l'aptitude d'un corps à transmettre la chaleur plutôt qu'à l'absorber. Ainsi, plus la diffusivité thermique d’un matériau est faible et plus la chaleur met de temps à le traverser. La diffusivité thermique, de symbole D, s'exprime en m2/s.
Un NF DTU est un document normalisé de clauses techniques types. Il peut servir à préciser le contrat de mission entre le maitre d’ouvrage et la personne responsable de la mise en œuvre. Le prescripteur peut s’appuyer dessus pour définir les clauses techniques types. Les DTU relèvent du droit commercial qui régit le contrat librement établi entre parties. Ils ne sont pas obligatoires et ne font pas partie de la réglementation technique française du bâtiment. À la différence des règles professionnelles qui s’imposent à l’ensemble de la profession.
Résistance du bois -et des autres matériaux cellulosiques- aux agents de dégradation biologique.
Capacité d'un matériau à échanger de l'énergie thermique avec son environnement. Plus l'effusivité est grande, moins le matériau se réchauffe rapidement. L’effusivité thermique, de symbole E, s’exprime en J.K-1.m-2.s-1/2.
Quantité relative d'eau sous forme gazeuse présente dans un gaz. Un air humide possède une hygrométrie élevée.
Caractérise la température et le taux d’humidité (toujours physiquement liés) de l’air ambiant d’un lieu clos.
Capacité d'un matériau à garder longtemps sa température initiale lorsqu’intervient une perturbation de son équilibre thermique ; capacité d'un matériau à stocker de la chaleur et à la restituer petit à petit. Elle est évaluée à l'aide des deux paramètres suivants : la diffusivité et l'effusivité. L'inertie thermique, de symbole I, s'exprime en watt heure par mètre carré Kelvin, I= W.h/m2/K.
Permet l'enrobage de tous les composants et assure la cohésion. Les argiles constituent les principaux liants de la terre à bâtir.
Masse pour une unité de volume. De symbole ρ, elle s'exprime en kg.m-3.
Matière organisée, transformée dans un objectif d’usage plus ou moins déterminé. Exemple : poutre, enduit de terre crue prêt à l’emploi.
Matériaux chauffés à haute température, nécessaire à sa fabrication. Dans la majorité des cas, les matériaux thermo-industriels sont produits par fusion de la matière dans des fours haute température, alimentés par différents combustibles produisant de grandes quantités de CO2 et souvent une pollution de l’air. Donc un matériau thermo-industriel a besoin de chaleur et participe au dérèglement climatique lors de sa fabrication. Exemple : verre, acier, béton, terre cuite.
Matériaux issus de l’industrie pétrochimique, utilisant des dérivés du pétrole, extraits de gisements terrestres anciens et profonds, permettant de fabriquer des composés chimiques synthétiques. Donc un matériau pétrochimique est produit à partir de ressources non-renouvelables, en supplément d’avoir besoin de chaleur et de contribuer au dérèglement climatique par sa fabrication. Exemple : polystyrène, polyuréthane, PVC.
Composé physique à l’état brut, juste après extraction/exploitation. Exemple : bois brut, bloc de pierre.
Matière issue de la biomasse végétale ou animale, n’incluant pas les matières minérales géologiques ou fossiles (définition basée sur l’arrêté du 19 décembre 2012, JORF, 23 décembre 2012) – exemple : bois, paille, chanvre, laine de mouton, etc.
Matière issue du monde végétal, ayant stockée du CO2 durant sa croissance via la photosynthèse. Donc matière provenant des arbres et des plantes.
Matière issue des formations géologiques de surface, sans changement d’état physique. Donc une matière géosourcée se ramasse au sol. Exemple : Terre, gravier, sable, pierre. Contre-exemple : Laines minérales, terre cuite, chaux : les matières géosourcées ont subi une fusion, chauffage ou autre transformation majeure.
Matière/matériau issu de l’économie circulaire, notamment du réemploi ou du recyclage des déchets. Exemple : Ouate de cellulose, bois ancien de structure, menuiserie ancienne.
Unité de mesure d'une pression ou d'une contrainte : 1MPa = 10,2 kg.cm-2.
Norme française, résumée en DTU, documents techniques unifiés.
Règle fixant les conditions de la réalisation d'une opération, de l'exécution d'un objet ou de l'élaboration d'un produit dont on veut unifier l'emploi ou assurer l'interchangeabilité. L'association française de normalisation (AFNOR) joue un rôle central et délègue à des bureaux de normalisation sectoriels (BNS) l'élaboration de projets confiés à des commissions de normalisation. (Les travaux de normalisation internationale sont menés par l'Organisation internationale de normalisation [International Organization for Standardization], conventionnellement appelée ISO, qui publie des normes internationales destinées à harmoniser entre elles les normes nationales. Il existe aussi un Comité européen de normalisation [CEN]).
Déchet de l’agriculture formé des tiges des céréales, tournesols, lavandes, etc.
Système de transformation des rayonnements solaires en électricité.
Système de récupération de la chaleur produite par le soleil.
Aptitude d'un matériau à se laisser traverser par la vapeur d'eau. La perméabilité à la vapeur d’eau, est représentée par la quantité de vapeur d’eau traversant un matériau d'un mètre d’épaisseur par unité de temps et de différence de pression de vapeur de part et d’autre du matériau. Plus la perméabilité d'un matériau est élevée, plus le matériau est apte à laisser la vapeur d'eau passer librement. Symbolisée par le coefficient π ou δ, elle s'exprime en gramme par mètre par seconde et par millimètre de mercure δ = g.m-2.s-1.Pa-1 ou g/ s·m·Pa.
Laisse facilement passer la vapeur d'eau.
Élimination de la vapeur d'eau par évaporation en surface.
Système de traitement des eaux par le plantes.
Température la plus basse à laquelle une masse d'air peut être soumise, à pression et humidité données, sans qu'il ne se produise une formation d'eau liquide par saturation. Par extension, endroit où a lieu la condensation d’eau par diminution de température. Point de saturation en vapeur d'eau.
Ensemble des vides d'un matériau solide, ces vides peuvent être remplis par des fluides. Elle s'exprime en % de vide par rapport au volume total.
Réglementation environnementale entrant en vigueur en 2021.
Projection d’eau sur la surface du mur qui provoque des infiltrations latérales dans les murs. Contrairement aux désordres causés par les remontées capillaires qui sont permanents, les effets du rejaillissement sont temporaires.
Phénomène d'ascension d'un liquide dans le mur ou le sol. Il est d'autant plus développé que le diamètre des pores ouverts est faible.
Indique dans quelle mesure la vapeur d'eau traverse plus difficilement un matériau que l'air. Plus le coefficient de résistance à la diffusion de vapeur d'un matériau est faible, c'est-à-dire plus le matériau constituant la paroi est perméable à la vapeur, plus le mouvement de diffusion de vapeur est important. La quantité de vapeur d'eau diffusant à travers une couche d'un matériau déterminé ne dépend pas uniquement de la valeur de ce coefficient, mais aussi de l'épaisseur de cette couche.
Règlementation thermique en vigueur depuis 2012.
Partie basse d'un mur au-dessus du sol, de constitution traditionnellement différente de celui-ci.
Terre minérale propre à la construction, que l'on trouve généralement sous la terre végétale. La terre à bâtir résulte de l'altération superficielle des roches qui sont alors transformées par des processus naturels d'érosion chimique et physique. Elles peuvent donc être régionalement et localement de types très différents. En construction, la terre à bâtir est considérée comme un mélange naturel de minéraux argileux, de limons, de sables, de graviers, de cailloux qui forment la structure granulaire.